10 novembre 2010
A.F
Je ne les connaissais que portés par les mains vertes des jardiniers.
Aujourd'hui je sais,à Montpellier,il y en a de hauts et de larges, à la mesure
des quantités à avaler.Ces instruments-là portent le nom d'ASPIRE-FEUILLES et
ont toutes les caractéristiques d'un camion.
Celui-ci encombre la rue. Je mets beaucoup de temps à le dépasser.
Sur son flanc,sa fonction écrite noir sur blanc, sans tiret et sans pluriel. Le
s de feuilles a été oublié plutôt qu'effacé.De quel arbre, me dis-je en me
moquant, provient cette immense feuille qu'il faut aspirer?
En cette veille de 11 novembre, la machine a fort à faire. Les vieux platanes
abandonnent leurs feuilles par centaines.
vent de novembre -
l'aspire-feuille
bouche la rue
Phil
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