Il s'appelle Tanka

Tanka est mon chien. C'est par inadvertance que l'auteur de ce blog porte aussi ce nom-ci. J'espère que vous vous y retrouverez. Après "la lune est si haute" et ma très courte "année de printemps" supprimés l'un à cause des spams l'autre de ma maladresse, je tente un nouveau voyage vers une lune un peu plus proche. Et puisqu'il s'agit encore de la lune, voici quelques haïkus la concernant et une image d'elle, si belle dont hélas j'ignore la source. Haïkus de la lune Je lance un regard par la petite fenêtre. La lune trop haute ! Toujours où et quand je ne l’attends pas la lune Tut tut régulier… C’est lui, le bon petit-Duc Qui tutoie la lune Nuit de brume Mobile entre les thuyas, la lune en halo La lune vive Nos ombres grises sur le sable Maquillée de brume pour qu'on la remarque la lune Nuit de pleine lune Sur un lit de braises rouges L'assiette s'enflamme Elle dit en pleurant: - Il m'avait pourtant promis D'attraper la lune ! Nue contre la vitre Elle montre sa lune A la lune Phil

Comments

[Monika]

C'est encore une de ces coïncidences, Phil : dans "L'ombre des platanes", c'est un verset de lune d'hiver qui est imposé aujourd'hui, et toi, tu nous arrives avec toute une suite de haïkus idoines !

Mes préférés sont le premier, le petit Duc et le haïku sur la lune vive - c'est étonnant, samedi soir au bord du Lac à la truite, j'en ai composé un haïku très semblable... tu le trouveras sur mon blogue, un de ces jours !

amicalement

Monika

[Monika]

Ils s'appellent Tanka
le chien noir aussi sympa
que son maître haïjin