02 octobre 2011
foulée aux pieds
j'éteins la lumière -
un dragon miniature
garde son sommeil
*
été indien -
plus qu'une flaque
pour la grenouille
*
foulée aux pieds
la menthe aquatique
dans les narines
Phil
*
02 octobre 2011
dimanche
elle me dit:
vas-y, improvise
un haiku sur les étoiles !
*
soleil matinal -
le chien a quelque chose
à me dire
*
dimanche matin
réveillée par les cris
d'un vol d'étourneaux
*
Phil
29 septembre 2011
un grand vide
Un grand vide dans l'écriture ce mois de septembre...rien à voir, rien à écrire, rien à dire...et le peu qui émerge vole au raz des paquerettes...accepter cela comme une vacance nécessaire et trier davantage aux premiers soubresauts de l'inspiration.
ronds comme leur bébé
le père et la mère
*
le manège tourne
pour un seul enfant
et sa mère
*
(non ce n'est pas jean Claude César)
début de l'automne -
il entre dans la patinoire
en chapeau de paille
*
7 heures -
ce n'est pas... [Lire la suite]
20 septembre 2011
ce soir
le pigeon blanc ne daigne pas
s'approcher de moi
*
soir d'automne-
le petit chien mord
dans chaque jet d'eau
*
j'ai soif
avant même
d'avoir parlé
*
sur la place
les bustes des révolutionnaires
ont les lèvres peintes
*
touché
par les poèmes
de l'homme ivre
Phil
17 septembre 2011
un peu plus tard
je ne suis pas mort
et porte à mes lèvres
un verre de rouge
*
chez le poissonnier
je fais connaissance avec
le frelon asiatique
*
écran blanc -
d'un moustique j'entends
l'ignoble musique
*
tenant ses seins
quand elle court très vite
vers le tramway
Phil
17 septembre 2011
samedi de septembre
départementale –
les cyclistes parlent
plus qu’ils ne pédalent
*
comme il peine
le soleil
à s’extirper de la brume
*
le lever du jour
le voisin l’attaque
à la tronçonneuse
*
voisinage -
des bruits de scie
pour des insultes
*
pluie d’équinoxe
la tache longe
l’angle du mur
*
Phil
15 septembre 2011
chaleur du sud
après un tour ou deux
sur lui-même
le chien s'effondre
*
ma femme dort nue -
il fait si chaud me dit-elle
le drap sur les seins
*
près du jet d'eau
un short
déserté
Phil
12 septembre 2011
septembre
vent de septembre –
dans le village demeure
la crainte de l’incendie
*
septembre –
passé tout le jour
à ranger le bois mort
*
derrière les haikus
le son sobre d’une guitare –
deux femmes
*
après deux arrosages
le citronnier reverdit -
fourmis sur la branche
*
chez vous nous dit-on
toutes les lumières
sont tristes
*
pour les faire taire
elle n’élève jamais la voix
la marionnette
*
passée avec moi
sous la moustiquaire
madame... [Lire la suite]